Thérapie pour les douleurs chroniques offerte par Psychologue Profondeville
On parle généralement de douleur chronique quand il s’agit d’une douleur qui perdure pour une durée de plus de six mois.
- D’une part, on peut constater qu’une lésion physique qui est à l’origine de cette douleur. Dans un premier temps, la personne concernée endure plus facilement la douleur car elle pense que la guérison est proche. La douleur devient chronique lorsque la guérison tant attendue ne vient pas. La personne souffrant de douleurs chroniques développe souvent une grande détresse psychologique car elle doit apprendre à vivre avec cette douleur.
- D’autre part, les douleurs chroniques peuvent être le symptôme d’affections comme la fibromyalgie ou un trouble somatophorme. On a beaucoup étudié les mécanismes de la douleur, mais chaque personne étant différente, chacune réagit à sa manière et perçoit la douleur différemment. Si la douleur est un signal neurologique, elle comporte toujours une dimension psychologique. En effet, la douleur est principalement un phénomène subjectif pour la personne qui la vit. Même si la cause n’est pas toujours facile à identifier, la douleur n’est généralement pas l’expression d’un mal imaginaire. Les personnes éprouvant des douleurs souffrent réellement et ont surtout besoin de soutien, d’aide et de compréhension
Il a été prouvé que certains types de douleurs proviennent davantage du domaine psychologique que physique. Dans ces cas précis, il s’agit généralement d’une dimension émotionnelle qui s’est « réveillée » par la douleur chez l’individu. On découvre parfois que des blessures d’enfance ou des traumatismes passés jouent un rôle important dans la perception de la douleur. La douleur physique et psychologique sont alors intimement liées et s’alimentent l’une et l’autre. C’est pourquoi, une psychothérapie peut permettre à la personne de résoudre « les nœuds » de sa propre histoire qui s’expriment à travers la douleur.
Il est essentiel que la personne atteinte de douleurs chronique effectue des changements importants dans sa vie. Elle rencontre des symptômes comme la perte d’énergie, la difficulté à continuer à faire des activités qu’elle faisait sans problème avant (loisirs, sports…). La personne devient irritable, anxieuse voire même déprimée dû à la tension créée par la douleur et les efforts que cela demande pour la gérer. A cette étape, la personne doit accepter ses limites et doit viser à développer une nouvelle image d’elle-même. C’est une sorte de deuil qui est nécessaire même s’il s’avère difficile à faire.
C’est à ce moment qu’entre en jeu la thérapie. Elle est un point clé pour permettre une meilleure adaptation psychologique à la douleur chronique. Pour aider la personne atteinte de douleur chronique, un thérapeute expérimenté dans le traitement de la douleur chronique peut aider l’individu à traverser ces épreuves douloureuses et surtout lui apprendre à vivre avec. Etant donné que la douleur est intimement liée à l’anxiété, en aidant l’individu à diminuer son niveau anxiété, on remarquera un certain impact sur la douleur.
En complément avec un suivi médical, le thérapeute offrira une approche en “gestion de la douleur”. Dans un cadre psychothérapeutique, un grand nombre de personnes ont pu apprendre à vivre avec leur douleur. Elles ont réussi à se créer un espace de mieux-être et à retrouver le cours d’une vie normale.
Les causes possibles de douleur chronique
- Une douleur associée à une maladie chronique: l’arthrose, le diabète (peut causer de la neuropathie), la sclérose en plaques, le cancer, le sida, l’anémie falciforme…
- Une douleur aiguë mal apaisée qui dépasse un délai normal de guérison ou qui dure plus de six mois : après un accident de travail (par exemple, un mal de dos), une chirurgie…
- Une douleur dont l’origine est mal définie: la migraine, la fibromyalgie.
- Une douleur fantôme qui apparaît généralement à la suite d’une amputation. La douleur provient alors des dommages faits aux nerfs.
- Des douleurs provenant du système nerveux sans élément déclencheur apparent, comme dans le cas du syndrome de douleur régionale complexe.